Afghanistan : la liaison d'évacuation avec la France est suspendue
En Afghanistan, le pont aérien a permis d'évacuer près de 115 000 personnes selon les Etats-Unis. Mais peut-on faire plus ? Le calme semble être revenu le soir du samedi 28 août.
"Le temps est comme suspendu, ici à Kaboul. On sait qu'on va vivre des heures et des jours très difficiles avec le retrait des forces américaines, et la chape de plomb talibane va s'abattre enfin sur l'Afghanistan, il y a quelques avions de rotation américains encore dans le ciel de Kaboul", raconte Cyril Payen, journaliste pour France 24 envoyé spécial à Kaboul, en Afghanistan. "Mais chacun sait que ce sont les dernières familles, les dernières centaines de familles afghanes, qui étaient à l'intérieur de l'aéroport de Kaboul qui sont éligibles au départ."
Des éligibles laissés sur place
Les forces britanniques viennent d'arrêter leurs rotations, et ils sont toujours des milliers à se presser autour de l'aéroport. "Nous avons pu rencontrer une dizaine de supplétifs, de collaborateurs, de traducteurs de l'armée française qui étaient totalement éligibles. Ils ont montré leurs papiers et leurs documents et ils sont restés derrière. Ils vivent ça comme une forme de déshonneur. Ils se cachent aujourd'hui car ils se savent traqués par les talibans", résume le journaliste.
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