Afrique du Sud, born to be free
On les appelle les "born free". Libres, parce que nés après la fin de l'apartheid. Ce Mercredi, à l'occasion des élections législatives et régionales, beaucoup vont voter pour la première fois.
En Afrique du Sud, on les appelle les "born free"., Parce qu'ils n'ont jamais connu l'apartheid. 25 ans après l'avènement de la démocratie, ils sont bien souvent les premiers à être diplômés dans leur famille. Ce Mercredi, beaucoup iront voter, avec une pensée pour Nelson Mandela. C'est le cas de Lulama, il est ingénieur.
"Oui, je pense qu'on vehicule son etat d'esprit : utiliser l'éducation pour réussir l'impossible. On utilise l'éducation pour s'améliorer. Et je pense qu'il aurait été content de voir ça !"
Ces etudiants se sont aussi battus ces trois dernieres années. Ils ont arraché, dans la rue, au gouvernement, la gratuité de l'éducation supérieure.
Une avancée extraordinaire, mais qui ne profitera pas à tous les bacheliers. C'est l'avis de Mamokgethi Phakeng, vice-chancelière de l'université du Cap.
"Nous n'avons pas suffisamment d'universités dans le pays. Et c'est ça notre plus gros problème. Le pays a seulement inauguré deux universités supplémentaires depuis 1994 et encore, c'était juste dans les cinq dernieres années."
Ces diplômés savent qu'ils sont privilégiés : logiquement, ils devraient échapper au chômage. Ce qui n'est pas tout à fait rien, dans un pays ou 40% des moins de 30 ans n'ont ni travail, ni education.
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