Afrique du Sud : les ânes sont victimes d'un trafic de la part de la Chine
Depuis 2016, les ânes d'Afrique du Sud sont victimes d'un trafic. Leur peau est recherchée par les Chinois, qui l'utilisent dans leur médecine traditionnelle. À terme, les ânes du continent africain sont menacés.
En Afrique du Sud, les ânes sont victimes de trafic. Rencontré par France Télévisions, un habitant, qui s'en sert pour se déplacer, ne sait pas ce qu'il s'est passé. Ce trafic d'ânes, à destination du marché chinois, touche l'Afrique du Sud depuis 2016. "Que l'âne soit maigre ou gros, malade, quelle que soit sa condition, ils s'en fichent. Tout ce qu'ils veulent, c'est sa peau", constate Joseph Tsepo Msiza, soigneur animalier chez Highveld Horse Care Unit.
La Chine aurait besoin d'environ 5 millions d'ânes par an
La peau des ânes est en effet utilisée pour fabriquer une substance gélatineuse réputée dans la médecine traditionnelle chinoise. La peau est préparée en gâteaux, produits cosmétiques ou médicaments, dont raffolent les Chinois. Pour satisfaire la demande, le pays aurait besoin de près de 5 millions d'ânes par an. Certains élevages subsistent, mais la population est décimée. En Afrique du Sud, une brigade spécialisée enquête sur ce trafic. Ils ont récemment arrêté un camion transportant plus de 100 ânes. "Dans la plupart des cas, ce qui est vraiment dur, c'est la manière dont les animaux ont été dépecés et ont souffert", rapporte Grace de Lange, inspectrice à l'unité de protection des animaux de ferme.
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