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L'Angola dépénalise les relations homosexuelles

Luanda a décriminalisé l'homosexualité en retirant de son code pénal une clause héritée de son colonisateur d'antan, le Portugal. Une avancée saluée par l'ONG Human Rights Watch

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Drapeau arc-en-ciel LGBT (Ludovic Berton (Wikimedia Commons))

"L'Angola a finalement retiré de sa législation la clause 'des vices contre nature'", héritée de la période coloniale, s'est réjouie l'ONG dans un communiqué (lien en anglais). "Le gouvernement a également interdit toute discrimination basée sur l'orientation sexuelle. Et toute personne qui refuse d'employer quelqu'un ou de lui fournir des services en raison de son orientation sexuelle encourra une peine de prison de deux ans maximum", a ajouté HRW.

Ces modifications ont été validées le 23 janvier 2019, à la faveur du vote par le Parlement de Luanda, d'une réforme de son code pénal, vestige de la colonisation portugaise.

(L'Angola décriminalise les comportements homosexuels)

La communauté LGBT (lesbiennes, gays, bisexuels et transsexuels) d'Angola affirme régulièrement faire l'objet de discriminations pour accéder à la santé et l'éducation.

En écartant cette relique archaïque et insidieuse du passé colonial, l’Angola a évité la discrimination et adopté l’égalité. Les 69 autres pays du monde qui criminalisent toujours les comportements consensuels entre personnes du même sexe devraient suivre son exemple

Human Rights Watch

Le Mozambique, une autre ancienne colonie portugaise, a décriminalisé l'homosexualité en 2015. 

(L'Angola a finalement supprimé la clause controversée de "vices contre nature" dans sa loi, généralement interprétée comme une interdiction de comportement homosexuel)

(Merveilleuse nouvelle pour les homos !! Tanzanie, prends note !)

(L'Angola décriminalise les relations homosexuelles. La discrimination basée sur le comportement sexuel interdite)

L'Angola est dirigé depuis 2017 par Joao Lourenço, qui a succédé à José Eduardo dos Santos après trente-huit ans d'un règne autoritaire. Les deux hommes sont issus du même Mouvement populaire pour la libération de l'Angola (MPLA). Mais M. Lourenço fait souffler un vent nouveau sur son pays. Il a congédié de nombreux barons de l'ancien régime. Son gouvernement a également légalisé en juin, pour la première fois, une association qui défend la cause LGBT.

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