Garissa : 48 heures après, des familles toujours sans nouvelle de leurs proches
Deux jours après l'attaque par un commando islamiste de l'Université de Garissa au Kenya qui a fait 148 morts, de nouveaux témoignages affluent.
Samedi 4 avril, deux jours après l'attaque des shebabs somaliens à l'université de Garissa, des étudiants manquent toujours à l'appel. Une étudiante a été retrouvée samedi matin par les policiers. Quand les tirs ont éclaté, elle s'est réfugiée dans un vestiaire de l'université. "Au début, je n'arrivais pas à y croire. Je pensais que c'était peut-être les combattants shebabs. Et puis, ils ont fait venir mon professeur et m'ont dit 'tu es en sécurité maintenant'", raconte, Cynthia Cheroitich, au micro de France 3.
Élèves et professeurs, 148 morts
Il fait à peine jour jeudi quand quatre hommes armés s'introduisent sur le campus de Garissa, dans l'est du Kenya. Là, ils sèment la terreur, abattent tous les non-musulmans qu'ils croisent sur leur route.
48 heures après l'attaque, des familles d'étudiants sont toujours sans nouvelle de leurs proches. Le président kenyan a annoncé samedi après-midi trois jours de deuil national et l'arrestation de cinq personnes suspectées d'êtres en lien avec l'attaque.
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