: Vidéo "On ne croyait pas que ça pouvait mal se terminer", confie le père de la famille française libérée
Tanguy Moulin-Fournier a indiqué qu'il était fatigué mais rempli d'une "joie immense".
La barbe fournie, très amaigri, Tanguy Moulin-Fournier, le père de la famille française libérée après deux mois de captivité a fait part, vendredi 19 avril, de sa "joie immense" et de sa fatigue. En présence du ministre des Affaires étrangères, Laurent Fabius, il a indiqué à Franck Genauzeau, de France 2, lors d'une interview à l'ambassade française au Cameroun, qu'il a toujours été confiant malgré des hauts et des bas : "On croyait pas que ça pouvait mal se terminer mais c'est long d'attendre quand même."
"On a respecté discrétion et efficacité. Il n'y a que comme ça que l'on peut s'en sortir", a déclaré le ministre des Affaires qui a assuré que la France n'avait pas versé de rançon aux ravisseurs. "La position de la France, décidée par le président de la République, est que la France ne paye pas de rançon", a-t-il insisté. "Il y a eu des discussions", a-t-il reconnu, tout en indiquant qu'elles ne traitaient pas d'argent. Le chef de la diplomatie française a également remercié les autorités camerounaises, le président cameraounais ainsi que le président du Nigéria.
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