Soldats français accusés de viols d'enfants en Centrafrique : les juges d'instruction ordonnent un non-lieu
Les juges d'instruction ont rendu une ordonnance de non-lieu dans l'enquête sur des accusations de viols d'enfants par des soldats français de l'opération Sangaris en Centrafrique, a appris franceinfo lundi.
Les juges d'instruction ont rendu, jeudi 11 janvier, une ordonnance de non-lieu dans l'enquête sur des accusations de viols d'enfants par des soldats français de l'opération Sangaris en Centrafrique, en 2013 et 2014, a appris franceinfo de source judiciaire, lundi 15 janvier, confirmant une information de l'AFP. Ce non-lieu est conforme aux réquisitions du parquet de Paris, en mars dernier.
Le parquet ne peut pas affirmer "qu'aucun abus sexuel n'a été commis"
Dans ses réquisitions, le parquet avait estimé qu'"il ne peut être affirmé à l'issue de l'information qu'aucun abus sexuel n'a été commis", mais que les éléments recueillis et "la variation des témoignages ne permettent pas d'établir des faits circonstanciés et étayés à l'encontre des militaires" entendus, a indiqué à l'AFP une source proche du dossier.
Les graves accusations de viols d'enfants portées contre des soldats français en Centrafrique avaient terni la réputation de l'armée en 2015. Ils étaient accusés de viols sur mineurs de moins de 15 ans en Centrafrique. Le parquet de Paris a ouvert, fin juillet 2014, une enquête sur ces accusations. C'est le quotidien britannique The Guardian qui a révélé l'affaire mercredi 29 avril 2015, après avoir consulté un rapport confidentiel de l'ONU.
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