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Vidéo Centrafrique : la tension reste forte dans les rues de Bangui

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Bangui, les nerfs à vif (DOROTHEE OLLIERIC - STEPHANE GUILLEMOT / FRANCE 2)
Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions

Mercredi, cinq soldats tchadiens de la Misca ont été tués, et plusieurs quartiers ont été le théâtre d'affrontements. Reportage dans un quartier chrétien qui a été attaqué par des musulmans.

La tension règne toujours, jeudi 26 décembre au matin, dans les rues de Bangui, la capitale de la Centrafrique. La ville reste en partie quadrillée par les soldats français au lendemain d'une journée de violences et d'anarchie au cours de laquelle cinq soldats tchadiens de la force africaine (Misca) ont été tués.

La Misca est une force de près de 4 000 hommes qui sont déployés au côté des 1 600 militaires français de l'opération Sangaris. "Hier (mercredi), la ville était dans la confusion totale, et cette confusion a duré jusqu'à la fin de la soirée, nous essayons aujourd'hui de comprendre ce qui s'est passé", a expliqué Eloi Yao, un porte-parole de la Misca.

Les envoyés spéciaux de France 2 ont pu se rendre dans un quartier chrétien attaqué par des musulmans mercredi. Un habitant, terrorisé, quitte les lieux précipitamment avec ses enfants, et affirme que plusieurs personnes ont été tuées. Selon un autre habitant, la population a appelé l'armée française à l'aide, mais celle-ci n'est pas intervenue. Le quartier est désormais quasiment vidé de ses habitants.

Les affrontements ont progressivement cessé avec la tombée de la nuit. Jeudi matin, le calme était revenu à Bangui et les artères menant à l'aéroport étaient largement investies par l'armée française, dont les nombreux véhicules blindés et de transport de troupes bordent les avenues. Des soldats français menaient des opérations de fouille dans la zone.

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