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Une école d'art offre un avenir aux enfants défavorisés d’un quartier du Caire
Publié le 31/07/2018 12:02
Vieux de sept siècles, Le Caire historique est l’un des quartiers les plus pauvres de la ville. Entre les ruelles peuplées d’artisans et les nombreuses mosquées et monuments islamiques se trouve l’école d’Art d’al-Darb al-Ahmar. Ici, musique, danse, cirque… y sont enseignés aux enfants défavorisés du quartier.
10 photos d’Amr Abdallah Dalsh illustrent ce propos
Mais en 1998, le Trust Aga Khan pour la Culture (AKTC) a signé un accord avec le Conseil Suprême égyptien des Antiquités pour revitaliser le district et le protéger d’un développement sauvage», raconte le site World Monuments Fund. En 2010, une école d’art y a vu le jour.
(Amr Abdallah Dalsh / REUTERS )
un programme d’aide aux villes historiques, financé par des subventions de différentes institutions, précise le site de la Commission d’inclusion sociale, de Démocratie participative et des Droits humains de CGLU. Elle a été fondée par la Ressource Culturelle (al-Mawred al-Thaqafi), une organisation arabe non-gouvernementale en coopération avec «Aga Khan Music Initiative-Development Network». Elle propose un programme éducatif multidisciplinaire: danse, musique, cirque, théâtre…
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dans cet établissement est de résider dans le même quartier que l’école. Un critère avant tout pratique puisque les sessions de cirque ou de musique commencent chaque jour juste après les heures de cours du cursus scolaire classique des enfants.
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les formations proposées par cette école aux enfants sont gratuites», précise le site Web Arts Résistances (WAR). Pendant leur scolarité, les élèves touchent une rémunération pour chaque représentation. De petites sommes non négligeables dans ce quartier du Caire où le taux de pauvreté est très élevé.
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explique que le cirque de rue, très populaire en Egypte jusqu’au 19e siècle, est une tradition mêlant musique, acrobatie et interaction avec le public. Grâce à cet établissement, elle souhaite redonner ses lettres de noblesses à cet art populaire.
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la plupart des anciens élèves trouvent par la suite du travail dans le milieu artistique et culturel. Pouvoir offrir du travail aux anciens élèves diplômés fait partie de la logique de fonctionnement de l’école. Elle souhaite avant tout permettre à ces enfants de se construire un avenir.
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peu d’alternatives s’offrent aux jeunes du quartier. L’école essaie aussi d’aider ses élèves diplômés à poursuivre leur formation dans d’autres structures, comme des conservatoires. Parfois l’école va même jusqu’à les soutenir financièrement dans leurs démarches et les frais que peut engager la poursuite de leur formation artistique. En contrepartie, une fois leur formation terminée, les anciens élèves s’engagent à revenir travailler quelque temps pour l’école», ajoute WAR.
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l’école continue de faire face à des défis. Le plus grand est sans doute de réussir à dissiper les idées reçues de la société à propos des arts. Souvent, les familles préfèrent voir les jeunes ramener de l’argent grâce à des petits boulots ou se former à l’artisanat plutôt que d’étudier la danse ou le cirque, explique le site Babelmed.
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ambitionne d’offrir une éducation artistique aux jeunes, il permet aussi indirectement de «sensibiliser les habitants du quartier à l’importance de l’art et au rôle économique qu’il joue dans le développement social», confie l’association la Ressource Culturelle.
(Amr Abdallah Dalsh / REUTERS )
Au départ, seule une vingtaine de garçons venaient dans cette école. Aujourd’hui, 150 garçons et filles de 6 à 18 ans y étudient pendant deux ans au rythme de dix heures de cours par semaine. La fin du cursus est validée par un diplôme. (AMR ABDALLAH DALSH / REUTERS)
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