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Afrique du Sud: les PME de Soweto veulent conquérir le marché mondial

Article rédigé par Laurent Filippi
France Télévisions
Publié
Selon les données collectées par le Groupe de surveillance de l’entrepreneuriat mondial, un citoyen égyptien ou burkinabè a six fois plus de chances de lancer son affaire qu’un Sud-Africain. Pour essayer de faire face à ce problème, Box Shop, une ONG spécialisée dans l’accompagnement des artisans locaux a ouvert un lieu communautaire à Soweto.

13 photos de Gulshan Khan illustrent ce propos

mais aussi d’une assistance pratique et de conseils en investissement de la part des onze experts de l’ONG Box Shop.  (Gulshan Khan / AFP)
une chaîne de solidarité a pu ainsi être créée entre petites entreprises. Chaque idée est soumise à l’approbation de Box Shop avant d’être développée. (Gulshan Khan / AFP)
où des dizaines de milliers de touristes se pressent chaque année pour voir la maison de Nelson Mandela, sponsorise 42 marques locales.  (Gulshan Khan / AFP)
les produits qui portent l’estampille Box Shop se sont largement diversifiés. Box Shop paie d’avance les matériaux des créateurs pour éviter qu’ils ne se retrouvent dans le rouge. (Gulshan Khan / AFP)
Un autre lieu devrait prochainement ouvrir ses portes à Durban, la troisième ville du pays, en plein essor, et 15 boutiques éphémères seront mises en places lors de gros événements commerciaux en Afrique du Sud. (Gulshan Khan / AFP)
la styliste de mode Mandisa Zwane (42 ans) a pu accélérer la cadence et constituer une véritable PME qui emploie deux vendeurs, un tailleur et un assistant. Aujourd’hui, elle fait partie des dizaines d’entrepreneurs de cet emblématique township du sud de Johannesburg qui vendent leurs produits au-delà des frontières sud-africaines. (Gulshan Khan / AFP)
au cœur de Soweto, elle confectionne ses pagnes colorés, aujourd’hui appréciés dans le monde entier. Ses sept années passées au Bénin lui ont donné le virus de l’Afrique de l’Ouest, où elle retourne tous les deux mois pour y acheter le tissu qu’elle transforme en robes, pantalons ou jupes. (Gulshan Khan / AFP)
entre deux machines à coudre, la créatrice de mode emballe des dizaines de tissus, direction Londres ou Atlanta. A ses débuts, en 2009, elle en produisait à peine trois par mois. «Je les faisais pour mes amis et ma famille, gratuitement! Aujourd’hui, j’ai embauché quatre personnes», se réjouit-elle.  (Gulshan Khan / AFP)
«Je vivotais de ma passion et puis ils sont venus pour m’aider à organiser le financement de mon business (…). Mon ambition est de faire connaître ma marque dans le monde entier. Je veux être une référence du design africain contemporain.» (Gulshan Khan / AFP)
n’ont pas d’endroit pour exposer leurs produits, nous les aidons à accéder au marché», explique un membre de l’ONG. «En vendant à domicile, ils étaient condamnés à rester petits. Tout ça va changer », ajoute Shungu Kanyemba, cofondateur de Box Shop. (Gulshan Khan / AFP)
est un autre exemple de cette «success story» sud-africaine. «Avant Box Shop, j’avais du mal, les gens ne voyaient pas mes produits», raconte-t-il. (Gulshan Khan / AFP)
Velaphi Mpolweni fabriquait quelques meubles dans sa modeste maison. Aujourd’hui, il gagne près de 40.000 euros par an, emploie quatre personnes et vient de signer un gros contrat de fabrication de chandeliers pour un client américain. (Gulshan Khan / AFP)
toujours victimes de la «géographie ségrégationniste» léguée par l’apartheid. Il dépense chaque année 415 millions d’euros pour développer ces zones périphériques loin des grands centres économiques.  (Gulshan Khan / AFP)

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