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Au Zimbabwe, les trains sont à l’arrêt
Publié le 09/10/2018 11:34
Mis à jour le 09/10/2018 13:55
Depuis de nombreuses années, le Zimbabwe, pays d'Afrique australe en proie à une grave crise financière, est dans une situation économique très difficile. Ses finances publiques sont catastrophiques et le service ferroviaire en fait les frais.
Huit photos de Siphiwe Sibeko illustrent ce propos
le moyen de transport préféré d’une grande majorité des Zimbabwéens était le train. Mais la situation économique du pays, après des décennies sous la direction de l'ancien président Robert Mugabe, s’est considérablement dégradée.
(Siphiwe Sibeko / REUTERS)
n’a pas échappé à ce déclin économique. Comme dans la plupart des autres pays pauvres du sud du continent, il est mal entretenu et en très mauvais état.
(Siphiwe Sibeko / REUTERS)
les toilettes sont sales et le chauffage ne fonctionne pas. Les systèmes de signalisation et d'information sont souvent vandalisés. Les mauvaises herbes envahissent les voies. Et trop lents, ils arrivent la plupart du temps en retard.
(Siphiwe Sibeko / REUTERS)
et maintenant peu de passagers utilisent encore ce moyen de transport, déclare à Reuters Gilbert Mthinzima Ndlovu, allongé dans une cabine de première classe mal éclairée pendant un trajet de nuit.
(Siphiwe Sibeko / REUTERS)
et agent de sécurité des chemins de fer nationaux du Zimbabwe (NRZ) pendant 35 ans, regrette l'époque où les trains étaient pleins et arrivaient à l'heure. Aujourd’hui, un trajet de 10 heures peut prendre 16 heures».
(Siphiwe Sibeko / REUTERS)
que de nombreux Zimbabwéens préfèrent faire le trajet en bus ou en taxi collectif plutôt que de supporter un trajet en train, même si celui-ci coûte moitié prix.
(Siphiwe Sibeko / REUTERS)
le groupe logistique sud-africain Transnet a remporté une offre conjointe de 400 millions de dollars pour la recapitalisation de NRZ et la résolution de certains problèmes, notamment l'acquisition et la remise à neuf des wagons.
(Siphiwe Sibeko / REUTERS)
et l’amélioration du service public ferroviaire, les passagers prennent leur mal en patience.
(Siphiwe Sibeko / REUTERS)
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