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LA PHOTO. Kenya: toujours pas d'électricité dans le parc éolien de Turkana

Un an après leur achèvement en juin 2017, les 365 éoliennes du plus grand parc africain ne distribuent toujours pas d'électricité. Disposées sur une superficie de 40.000 hectares le long du Turkana corridor, où soufflent les vents les plus puissants du monde, les turbines tardent à être reliées à des lignes à haute tension chargées de transporter le courant. Officiellement, c'est pour décembre.
Article rédigé par Véronique le Jeune
France Télévisions
Publié
Temps de lecture : 1min
D'ici à la fin 2018, la centrale éolienne du lac de Turkana (nord-ouest), baptisée le «Lake Turkana Wind Power project» (LTWP) entrera en activité, foi de ministre. Celui de l'Energie Charles Keter a annoncé début septembre que les lignes d'acheminement de l'électricité sont enfin terminées et que le raccordement au réseau serait prêt dans trois mois. Depuis son lancement en 2015, le parc éolien kényan, présenté comme l'une des plus grandes fiertés du pays par le président Kenyatta, a multiplié les retards. Des ajournements qui ont engendré des amendes et un alourdissement important de la facture. L'accès à une électricité à coût modéré, promis par le pouvoir et attendu par près de la moitié des Kényans qui vivent sans lumière, risque de rester lettre morte. (Thomas MUKOYA / REUTERS)

A Loyangalani, au bord du lac Turkana, les chèvres cohabitent avec les turbines D'ici à la fin 2018, la centrale éolienne du lac de Turkana (nord-ouest), baptisée le «Lake Turkana Wind Power project» (LTWP) entrera en activité, foi de ministre. Celui de l'Energie Charles Keter a annoncé début septembre que les lignes d'acheminement de l'électricité sont enfin terminées et que le raccordement au réseau serait prêt dans trois mois. Depuis son lancement en 2015, le parc éolien kényan, présenté comme l'une des plus grandes fiertés du pays par le président Kenyatta, a multiplié les retards. Des ajournements qui ont engendré des amendes et un alourdissement important de la facture. L'accès à une électricité à coût modéré, promis par le pouvoir et attendu par près de la moitié des Kényans qui vivent sans lumière, risque de rester lettre morte.

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