Cet article date de plus de sept ans.

Égypte : le pays enterre ses morts après l'attaque d'une mosquée

Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min - vidéo : 2min
Égypte : le pays inhume les victimes après l'attentat dans une mosquée
Égypte : le pays inhume les victimes après l'attentat dans une mosquée Égypte : le pays inhume les victimes après l'attentat dans une mosquée (FRANCE 3)
Article rédigé par France 3
France Télévisions
France 3

305 personnes, dont 27 enfants, sont mortes lors de l'attentat qui a touché une mosquée en Égypte vendredi 24 novembre. Le pays poursuit trois jours de deuil national alors que les victimes ont été inhumées. 

Un à un, les cercueils des victimes sont portés à travers la ville, accompagnés par une foule d'Égyptiens, unis dans la même douleur. Ce samedi 25 novembre fut une journée de funérailles dans le nord de l'Égypte, après l'attentat qui a frappé vendredi 24 novembre une mosquée soufie de Bir al-Abed, dans le nord-est du pays, un courant de l'islam jugé hérétique par les jihadistes. Une équipe de télévision a pu revenir sur les lieux de l'attaque. Les images témoignent de la violence de l'assaut : des traces de sang, des chaussures abandonnées à l'entrée.

À l'heure de la prière, alors que la mosquée était comble, 25 à 30 terroristes ont fait exploser une bombe et tiré sur la foule des fidèles. Dans les hôpitaux, des dizaines de blessés racontent l'horreur qu'ils ont vécue : "J'ai vu les gens se marcher les uns sur les autres pour tenter de s'échapper, parce qu'ils avaient peur. J'ai essayé de m'enfuir et j'ai pris une balle dans la jambe", explique un jeune garçon.

Un attentat qui n'a pas été revendiqué

L'attentat n'a pas été revendiqué, mais des témoins affirment avoir vu les attaquants brandir des drapeaux du groupe État islamique. Très vite, l'armée égyptienne a répliqué et bombardé plusieurs régions du pays. "La barbarie n'a pas de limite", a commenté le ministre des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian. C'est l'attentat le plus meurtrier de l'histoire récente de l'Égypte.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.