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Un artiste égyptien fait revivre l’art centenaire de la marionnette

Article rédigé par Laurent Filippi
France Télévisions
Publié Mis à jour
En Egypte, pendant les soirées du Ramadan, des spectacles de marionnettes avaient lieu traditionnellement pour distraire les adultes et les enfants. Mais ces spectacles ont peu à peu disparu du paysage culturel du Caire. L’artiste Mohamed Fawzi Bakkar essaye de faire revivre cet art centenaire.

Huit photos de Nariman El-Mofty illustrent ce propos

Mohamed Fawzi Bakkar conçoit et construit des marionnettes à partir de tout et de rien: bouts de tissus, breloques de récupération… Tout est bon pour fabriquer ces personnages.
 (Nariman El-Mofty/AP/SIPA)
il passe des jours entiers à fabriquer des marionnettes inspirées de la vie quotidienne des Egyptiens. Fermiers, vendeurs de rue, bouchers et même célébrités prennent vie dans ses mains.
 (Nariman El-Mofty/AP/SIPA)
dans l'espoir de les rendre aussi uniques et réalistes que possible, puis les intègre dans des spectacles conçues par lui.
 (Nariman El-Mofty/AP/SIPA)
En 1517, le sultan ottoman Selim 1er entre au Caire pour y mener bataille contre les Mamelouks, une milice au service de différents souverains musulmans. Selon la légende, il fut tellement enchanté par un spectacle de marionnettes de rue, représentant la pendaison de son prédécesseur, qu'il envoya le marionnettiste à Istanbul pour distraire son fils.
 (Nariman El-Mofty/AP/SIPA)
El Leila El Kebira (La Grande Nuit), une opérette écrite dans les années 1960 par Salah Jahin et mise en musique par Sayed Mekawy. Il a donné naissance à une grande partie du folklore du pays en raison de sa représentation expressive et drôle du moulid, commémoration de la naissance du prophète de l'islam, Mahomet. Ludique et coloré, ce spectacle représente des scènes de carnaval. Marchands ambulants, jongleurs, clowns et artistes de cirque animent le récit.
 (Nariman El-Mofty/AP/SIPA)
où il représente un concert d’Oum Kalthoum, la célèbre diva égyptienne qui a dominé les ondes du monde arabe à partir des années 1930 jusqu'à sa mort en 1975.
 (Nariman El-Mofty/AP/SIPA)
ait pratiquement disparu des rues du Caire où seuls deux lieux offrent encore des spectacles de marionnettes car il n’existe plus que quelques dizaines de personnes capables de les manipuler.
 (Nariman El-Mofty/AP/SIPA)
qui enseignerait l'art de la marionnette et d'avoir un théâtre dans chaque ville. (…) Je rêve vraiment d'avoir mon propre théâtre» déclare-t-il.
 (Nariman El-Mofty/AP/SIPA)

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