Face à la Libye, la France n'est plus isolée sur le front militaire
Si les avions français ont été les premiers hier dans le ciel libyen, la Grande-Bretagne, plus les Etats-Unis ont suivi quelques heures après.
Au total, une vingtaine d'avions français ont participé à l'opération sur une large zone autour de Benghazi, détruisant plusieurs
chars et véhicules blindés des forces loyalistes selon le
ministère de la Défense.
À partir de 20H, des navires de guerre et des
sous-marins britanniques et américains ont tiré plus de 110
missiles Tomahawk contre plus de 20 sites libyens, afin
notamment de mettre hors d'état les défenses antiaériennes.
Mais le président américain Barack Obama a indiqué qu'il engageait son pays dans une “action militaire limitée”.
“Les Américains partent avec une humilité qu'on ne leur connait pas dés lors qu'il est question d'une opération militaire” constate Fabienne Sintès, la correspondante de Radio France à Washington qui a repéré qu'hier, jour des premières frappes, c'était aussi l'anniversaire de l'intervention de 2003 en Irak.
Dans l'Ouest, des frappes aériennes ont visé la base
aérienne de Mitiga près de Tripoli, rapporte Al Djazira, et une
base aérienne à sept kilomètres de Misrata, selon des habitants.
Selon les médias officiels libyens, ces raids ont fait 48 morts et 150 blessés. Des objectifs civils,
dont un hôpital, auraient été bombardés à Tripoli, Syrte, Benghazi,
Zouarah et Misrata.
En banlieue sud de Tripoli, des milliers de partisans du
colonel ont convergé vers le camp de Bab al Azizia, formant un
bouclier humain dans la base de Kadhafi.
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