Cet article date de plus d'un an.

Gabon : le président déchu Ali Bongo est "libre de se rendre à l'étranger", annonce le général qui l'a renversé

Le dirigeant, placé en résidence surveillé depuis le coup d'Etat du 30 août, souffre de problèmes de santé depuis son AVC en 2018.
Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Le président gabonais déchu, Ali Bongo Ondimba, lors d'une rencontre avec Emmanuel Macron à Libreville (Gabon), le 1er mars 2023. (LUDOVIC MARIN / AFP)

Le président déchu du Gabon, Ali Bongo Ondimba, est "libre de ses mouvements" et "peut se rendre, s'il le souhaite, à l'étranger" pour raisons médicales, a annoncé mercredi 6 septembre le général Brice Oligui Nguema, qui l'a renversé il y a tout juste une semaine.

"Compte tenu de son état de santé, l'ancien président de la République Ali Bongo Ondimba est libre de ses mouvements. Il peut, s'il le souhaite, se rendre à l'étranger afin d'y effectuer ses contrôles médicaux", a annoncé à l'antenne de la télévision d'Etat le colonel Ulrich Manfoumbi Manfoumbi en lisant un communiqué signé par le général Oligui.

>> REPORTAGE. Gabon : "Que la France nous laisse tranquilles !", réclament des habitants de Libreville après le coup d'Etat

Ali Bongo, 64 ans, au pouvoir depuis quatorze ans, était en résidence surveillée depuis le coup d'Etat militaire du 30 août, mené sans effusion de sang moins d'une heure après que son camp eut proclamé sa réélection dans un scrutin qualifié de frauduleux par les putschistes.

Le président de transition, Brice Oligui Nguema, accuse aussi l'entourage familial du dirigeant déchu et son cabinet d'avoir détourné "massivement des deniers publics" et dirigé le pays de "manière irresponsable et imprévisible" en manipulant Ali Bongo, très affaibli par un grave AVC en 2018.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.