44 morts et plus d'une centaine de blessés, tous des réfugiés qui fuient déjà la guerre au Soudan ou en Érythrée et regroupés dans un centre de rétention en Libye, ont été victimes d'une frappe aérienne mercredi 3 juillet.
Une scène de guerre dans un centre pour migrants à Tojoura, près de Tripoli (Libye). C'est une frappe aérienne de nuit qui a tout détruit mercredi 3 juillet. L'explosion a soufflé plusieurs hangars où s'abritaient des centaines de personnes, en majorité érythréenne et soudanaise. 44 personnes ont été tuées et plus de 130 grièvement blessées.
Réunion en urgence à l'ONU
La Libye est un pays de transit pour les migrants qui depuis cinq ans est plongé dans le chaos. Deux camps s'affrontent : à l'ouest du pays, le gouvernement d'union nationale, l'interlocuteur de l'ONU et à l'est du pays les forces du maréchal Haftar qui contrôlent la majorité du territoire et des puits de pétrole. L'attaque leur est attribuée, mais ses représentants démentent. La communauté internationale dénonce une spirale de la violence en Libye. Les Nations unies réclament une enquête. Le Conseil de sécurité s'est réuni ce soir en urgence.
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