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Au Mali, la crise est aussi économique

Bientôt un an que le nord du Mali est occupé par les islamistes. Si les questions militaires et politiques sont au centre des préoccupations, l'économie malienne va mal également, surtout à Bamako, capitale désertée.
Article rédigé par Jacques Deveaux
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
La compagnie aérienne Air Mali asuspendu ses activités pour 9 mois. (AFP)

L'économie malienne est avant tout agricole. Mais la scission de fait du pays a un impact sur l'ensemble de l'activité. Les hôtels de Bamako se sont notamment vidés de leur clientèle d'hommes d'affaires et de touristes. Après avoir fait le gros dos quelques temps, les employeurs sont condamnés à licencier.

Le retour dans leur pays d'origine des expatriés est aussi une cause de chômage. Les employés de maison ont été remerciés, et courent les petits boulots.
Selon l'institut malien des statistiques, pour la seule capitale, le chômage s'élève à 17,3%. Une usine sur cinq est fermée, et celles qui poursuivent leur activité ont réduit le personnel.

Quant à l'artisanat d'art, il a quasiment disparu. La moitié des vendeurs a quitté le marché de N'Golonina à Bamako.

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