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Mali : deux Casques bleus tués par des hommes armés dans le nord du pays, annonce l'ONU

On ignore pour l'instant la nationalité des deux soldats.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Un soldat de la Mission des Nations Unies au Mali (Minusma) dans les rues de Gao au Mali le 3 août 2018. (SEYLLOU / AFP)

Deux soldats de la Mission des Nations Unies au Mali (Minusma) ont été tués samedi 13 juin par des hommes armés "non identifiés" dans le Nord de ce pays ouest-africain en proie aux attaques jihadistes, a annoncé dimanche l'ONU. Un convoi logistique de la Minusma reliant Tessalit et Gao (Nord) a été attaqué "hier (samedi) aux alentours de 19h00" (heures locales et GMT) par des "individus armés non identifiés" qui ont "tué deux soldats de la paix", a indiqué la Minusma dans un communiqué, sans préciser la nationalité des soldats tués. Le convoi "était à l'arrêt" quand il a été attaqué "vers la commune de Tarkint, au Nord-Est de Gao", plus grande ville du Nord du Mali. "Les Casques bleus de la Minusma ont riposté avec fermeté et mis en fuite les assaillants", a indiqué la force de l'ONU.

"Actes lâches"

Le représentant spécial du secrétaire général de l'ONU au Mali et chef de la Minusma, Mahamat Saleh Annadif, a fait part de son "indignation" et de sa "profonde peine" et a condamné des "actes lâches qui ont pour but de paralyser les opérations de la Mission sur le terrain""Nous devrons conjuguer tous les efforts afin d'identifier et d'appréhender les responsables de ces actes terroristes pour qu'ils répondent de leurs crimes devant la justice", a-t-il poursuivi dans le communiqué.

La Minusma compte environ 13 000 soldats au Mali, théâtre depuis 2012 d'une crise multiforme qui a fait des milliers de morts et des centaines de milliers de déplacés. Si un accord de paix a été signé en 2015 avec les rebelles séparatistes du Nord, le pays reste en proie aux violences des groupes jihadistes, aux tensions intercommunautaires, fomentées ou attisées par ces mêmes jihadistes, et aux trafics de toutes sortes ébranlant l'autorité de l'Etat, qui ne s'exerce que sur des parties du territoire. 

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