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Mali : la situation reste instable à Bamako

Il semble que la tentative de putsch ne soit pas terminée. Selon le Premier ministre de transition, Cheick Modibo Diarra, il y a "persistance" de la "tentative de déstabiliser le pays".

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Des soldats maliens dans une rue de Bamako (Mali), le 2 mai 2012. (HABIBOU KOUYATE / AFP)

Il semble que la tentative de putsch ne soit pas terminée au Mali. Selon le Premier ministre de transition, Cheick Modibo Diarra, il y a "persistance" de la "tentative de déstabiliser le pays" mercredi 2 mai. La situation reste tendue après des combats à Bamako entre ex-putschistes et forces loyales au régime déchu.

L'Office de radio-télévision malienne (ORTM), l'aéroport de Bamako et le camp de Kati, base des ex-putschistes à 15 km de la capitale, ont été lundi et mardi la cible d'attaques de parachutistes fidèles au président déchu Amadou Toumani Touré (ATT). Elles ont été repoussées par les partisans du capitaine Amadou Haya Sanogo, chef de l'ex-junte qui avait pris le pouvoir le 22 mars avant de le rendre aux civils.

L'ex-junte a fait évacuer la radio-télévision

"Nous avons assisté à une tentative de déstabilisation du pays ces dernières 48 heures, qui se sont soldées par une victoire, temporaire, pas complète encore, de notre armée et de nos forces de sécurité", constituées en partie par d'ex-putschistes, a expliqué le Premier ministre à l'ORTM. "Il y a encore quelques éléments civils et armés [fidèles au président déchu] dans la nature, qui justifient la présence massive de nos forces armées et de sécurité" dans la capitale, a-t-il ajouté. Il a lancé à la population : "Restez calmes, il n'y a pas lieu de se paniquer."

Après ces violences, qui ont fait au moins 22 morts et des dizaines de blessés - des militaires des deux camps et quelques civils -, le capitaine Sanogo avait assuré que la situation était "sous contrôle". Mais mercredi, l'ex-junte a fait évacuer l'ORTM, sans donner de raisons aux employés, provoquant la panique dans le quartier, où des banques ont fermé. Une partie de la cité administrative, siège de plusieurs ministères, a été évacuée spontanément par ses occupants.

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