: Vidéo Mali : faible participation lors du premier tour des législatives
Un scrutin placées sous surveillance armée, par crainte d'attentats de jihadistes toujours actifs malgré l'intervention militaire étrangère.
Les Maliens votaient sans enthousiasme au premier tour d'élections législatives, dimanche 24 novembre. Le scrutin a été placée sous surveillance armée, par crainte d'attentats de jihadistes, toujours actifs malgré l'intervention militaire étrangère entamée en janvier pour les traquer.
Un journaliste de l'AFP sur place a constaté une faible affluence à Bamako et des témoins contactés dans le Nord, où sévissent les jihadistes, ont confirmé cette tendance à la mi-journée. "Il n'y a pas de monde, les candidats n'ont pas mobilisé", note Oumou Sawadogo, électrice d'un bureau installé dans un lycée de la capitale.
La tendance était la même à Gao, la plus grande ville du nord du Mali, et à Tombouctou (nord-ouest) : calme, avec peu d'électeurs.
Donner une majorité au nouveau président
La présidentielle avait été largement remportée au second tour, le 11 août, par Ibrahim Boubacar Keïta face à Soumaïla Cissé, qui avait reconnu sa défaite avant même les résultats officiels.
L'objectif du parti présidentiel, le Rassemblement pour le Mali (RPM), est de donner au chef de l'Etat une majorité confortable parmi les 147 députés de l'Assemblée nationale, mais il sera sans doute obligé de nouer des alliances.
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