Le trafiquant de drogue Sofiane Hambli, en cavale depuis sept mois, arrêté au Maroc
Recherché depuis sept mois, le trafiquant de drogue Sofiane Hambli a été arrêté vendredi à Tanger (Maroc). Il a été interpellé alors qu'il était hospitalisé dans une clinique.
Il était en cavale depuis sept mois : le trafiquant de drogue Sofiane Hambli a été arrêté vendredi 22 octobre à Tanger (Maroc), a appris franceinfo lundi de source proche du dossier. Alors que cet homme de 46 ans était recherché depuis le mois de mars, il a été interpellé dans une clinique, au sein de laquelle il était hospitalisé.
Ce baron de la drogue a été violemment agressé à l'arme blanche vendredi à Tanger, ce qui a conduit à son hospitalisation, son pronostic vital étant alors "réservé". Il avait en sa possession de faux papiers de nationalité allemande. Faisant l'objet d'une "notice rouge" d'Interpol, Sofiane Hambli est sous surveillance policière renforcée depuis son interpellation.
Soupçonné d'avoir organisé l'importation de 4 tonnes de cannabis en France
Selon nos informations, en cas de rétablissement, une demande d'extradition sera formulée par la France. Sofiane Hambli est un personnage central du scandale de l'importation de 7 tonnes de cannabis en France en 2015, qui avait abouti à l'éviction de l'ex-patron de la lutte antidrogue, François Thierry.
Il était recherché depuis le mois de mars dans le cadre d'une autre affaire d'importation de stupéfiants. Il est soupçonné par la justice française d'avoir perçu 2,5 millions d'euros pour organiser l'importation de 4 tonnes de cannabis. Placé en détention provisoire en novembre 2020, il a ensuite été libéré sous contrôle judiciaire en mars 2021 après une décision favorable de la Cour de cassation.
Peu après, celui qui est surnommé "La Chimère" a fait l'objet d'un mandat de dépôt de la chambre de l'instruction de la cour d'appel de Paris. Sofiane Hambli ne s'est alors pas présenté à la justice. Il était depuis considéré en cavale et Interpol avait émis un mandat d'arrêt international à son encontre.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.