Maroc : arrestation près de Marrakech d’un parrain affilié à la Camorra, en cavale depuis cinq ans
Chef d’un clan de la mafia napolitaine, Antonio Prinno, en fuite depuis 2014, a été arrêté dans l'Ourika. Le ministre italien de l’Intérieur, Matteo Salvini, parle d’un "cadeau pour les Italiens".
Arrêté le soir du 18 mars, Antonio Prinno est en attente de son extradition vers l’Italie. Chef important du clan "Misso-Mazzarella", affilié à la Camorra, puissante organisation mafieuse napolitaine, il était en cavale depuis cinq ans. Selon la presse italienne (lien en italien), il serait passé par l’Espagne et Gibraltar avant de se fixer au Maroc, avec sa femme et son fils.
La Direction générale de la Sécurité nationale (DGSN) précise dans un communiqué (lien en arabe) qu’elle a agi après une notice rouge émise par l’Organisation internationale de police criminelle (Interpol) le 7 janvier. Agé de 44 ans, Antonio Prinno est accusé du meurtre d’un jeune Italien de 27 ans, Ciro Russo, lors d’une embuscade dans laquelle l’épouse de la victime et deux passants ont été blessés, précise Tel Quel qui cite La Repubblica de Napoli.
Selon le journal arabophone Assabah, traduit par 360.ma, l’arrestation s’est faite faite sans heurts. Antonio Prinno s’est rendu sans résistance aux policiers en civil qui l’attendaient en bas de chez lui. Il sortait pour retirer des fonds qui lui étaient nommément destinés dans une agence de transfert d'argent.
Le ministre italien de l’Intérieur, Matteo Salvini, s’est réjoui de cette arrestation. " (...) C’est un beau cadeau pour tous les Italiens et la confirmation que nous ne donnerons aucun répit à ceux qui commettent des crimes et fuient à l’étranger", a-t-il écrit dans un tweet.
Arrestato in Marocco, dopo 5 anni di latitanza, il boss di un clan della camorra.
— Matteo Salvini (@matteosalvinimi) 19 mars 2019
Grazie alle nostre Forze dell’Ordine, questo è un regalo per tutti gli italiani e la conferma che non daremo nessuna tregua a chi commette reati e scappa all’estero.https://t.co/McjYYrQ9uC
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.