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LA PHOTO. Afrique du Sud: Zuma soutenu en fanfare par ses plus jeunes partisans

La justice sud-africaine a de nouveau renvoyé le 8 juin 2018 le procès de l'ancien président Jacob Zuma, poursuivi pour corruption dans une affaire de vente d'armes par la France en 1999. Cette fois, il était question du montant de ses honoraires d'avocat remboursés par l'Etat. Ceux-ci s'élèveraient déjà à plus d'un million d'euros, selon l'Alliance démocratique (DA), principal parti d'opposition.
Article rédigé par Dominique Cettour-Rose
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
c'est au son de la fanfare dirigée par un jeune Sud-Africain que l'ancien président Jacob Zuma est arrivé devant la Haute Cour, encouragé par des «Viva Zuma». Devant eux, l'ancien président, englué dans les scandales, s'est défendu des accusations «politiques». «Il n'y a rien dans le dossier (...). Ils ne devraient pas me provoquer, je pourrais dire moi aussi ce que je sais sur eux», a-t-il lancé. La DA et les Combattants pour la liberté économique (EFF, gauche radicale) ont saisi la Haute Cour de Pretoria pour exiger la fin de la prise en charge publique offerte à celui qu'ils appellent le «voleur», et son remboursement intégral. Si la défense de M.Zuma coûte cher au gouvernement sud-africain, c'est qu'un accord a été passé en 2006 entre M.Zuma et le chef de l'Etat de l'époque, Thabo Mbeki, a rappelé en mars le nouveau président du pays Cyril Ramaphosa. Zuma avait dû démissionner à la mi-février après un long bras de fer avec son propre parti, le Congrès national africain (ANC, au pouvoir), et son successeur M.Ramaphosa. (GIANLUIGI GUERCIA / AFP)

A Durban, le 8 juin 2018, c'est au son de la fanfare dirigée par un jeune Sud-Africain que l'ancien président Jacob Zuma est arrivé devant la Haute Cour, encouragé par des «Viva Zuma». Devant eux, l'ancien président, englué dans les scandales, s'est défendu des accusations «politiques». «Il n'y a rien dans le dossier (...). Ils ne devraient pas me provoquer, je pourrais dire moi aussi ce que je sais sur eux», a-t-il lancé. La DA et les Combattants pour la liberté économique (EFF, gauche radicale) ont saisi la Haute Cour de Pretoria pour exiger la fin de la prise en charge publique offerte à celui qu'ils appellent le «voleur», et son remboursement intégral. Si la défense de M.Zuma coûte cher au gouvernement sud-africain, c'est qu'un accord a été passé en 2006 entre M.Zuma et le chef de l'Etat de l'époque, Thabo Mbeki, a rappelé en mars le nouveau président du pays Cyril Ramaphosa. Zuma avait dû démissionner à la mi-février après un long bras de fer avec son propre parti, le Congrès national africain (ANC, au pouvoir), et son successeur M.Ramaphosa.

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