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Le CRSN à l’est de la RDC, toujours en activité malgré les conflits dans la région

Article rédigé par franceinfo Afrique avec AFP
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Publié Mis à jour

Malgré les violences qui déchirent l’est de la RDC, le Centre de Recherche en Sciences Naturelles (CRSN) à Lwiro accueillent toujours étudiants et chercheurs.

Le CRSN est situé à 45 km de la ville de Bukavu, capitale du Sud-Kivu en République démocratique du Congo. Si, comme par miracle, il a toujours été épargné par les violences dans une région en proie aux conflits meurtriers depuis trente ans, le centre doit aujourd’hui, faire face à d’autres difficultés.

Huit photos de Guerchom Ndebo illustrent ce propos

Alors que l’est de la RDC est la proie de conflits meurtriers depuis des décennies, le Centre de recherche en sciences naturelles (CRSN) de Lwiro, créé en 1947, à l'époque de la colonisation belge semble hors du temps. 
 (GUERCHOM NDEBO/AFP)
Epargné par la violence, le centre continue d’accueillir de nombreuses personnes. Ici, chercheurs et visiteurs s'affairent en silence, dans la bibliothèque, les jardins et cloîtres du bâtiment aux allures d'hacienda.
 
 (GUERCHOM NDEBO/AFP)
Les étudiants peuvent y étudier la biologie, la géophysique, l'environnement terrestre et aquatique, la nutrition... 

  (GUERCHOM NDEBO/AFP)
Les tiroirs des armoires regorgent de nombreux spécimens d’animaux classés et répertoriés selon leurs différentes caractéristiques par les chercheurs.
 (GUERCHOM NDEBO/AFP)
Si Anicet Bahidika (au centre), responsable du département de la documentation, parle avec fierté des trésors présents par milliers au CRSN (livres anciens, objets d'art, spécimens naturels…), il évoque aussi auprès de l'AFP, les nombreuses difficultés rencontrées au quotidien.   (GUERCHOM NDEBO/AFP)
"Victimes d'abord des multiples guerres" qui sévissent dans cette région depuis le milieu des années 90, nous avons aussi été victimes de tremblements de terre". Des centaines de maisons se sont écroulées, plusieurs villages ont été rayés de la carte.
 (GUERCHOM NDEBO/AFP)
Pourtant malgré toutes ces catastrophes et les nombreux problèmes à surmonter, le centre est toujours debout. Si les combats sont souvent arrivés jusqu’à ses portes, il n'a jamais été pillé et continue d’accueillir tous ceux passionnés par le savoir et les sciences.
 (GUERCHOM NDEBO/AFP)
Le manque de moyens de transport est juste une difficulté supplémentaire car les seuls véhicules disponibles sont anciens, hérités d'ONG. Par ailleurs le centre ne possède pas non plus de structure médicale. Les coupures de courant y sont fréquentes et l’internet inexistant. La bibliothèque ne reçoit plus de nouveaux ouvrages. Et pour finir les employés touchent des salaires de misère.   (GUERCHOM NDEBO/AFP)

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