Présidentielle au Sénégal : le Conseil constitutionnel a rejeté la candidature de l'opposant Ousmane Sonko

La Cour suprême a également confirmé, jeudi soir, la condamnation de l'opposant à six mois de prison avec sursis pour diffamation, une peine largement perçue comme le rendant inéligible pour la présidentielle.
Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Une casquette à l'effigie de l'opposant sénégalais Ousmane Sonko, à Paris, le 12 août 2023. (ADNAN FARZAT / NURPHOTO / AFP)

Ousmane Sonko hors course. Le Conseil constitutionnel du Sénégal a rejeté, vendredi 5 janvier, la candidature à la présidentielle de l'opposant, a fait savoir son avocat, Ciré Clédor Ly. Motif : son dossier était incomplet, selon le président de l'instance.

Initialement, l'administration avait refusé de remettre à l'homme politique tous les documents nécessaires pour présenter sa candidature à l'élection qui doit se tenir le 25 février. Elle affirmait qu'Ousmane Sonko avait été radié des listes électorales après une condamnation en juin dans une affaire de mœurs. Son équipe avait malgré tout déposé son dossier de candidature devant le Conseil constitutionnel.

Emprisonné depuis fin juillet

Outre ce rejet, la Cour suprême a confirmé, jeudi soir, la condamnation de l'opposant à six mois de prison avec sursis pour diffamation. Cette peine est largement perçue comme le rendant inéligible pour la présidentielle.

Dans une autre procédure, Ousmane Sonko a été déclaré coupable le 1er juin de débauche de mineure et condamné à deux ans de prison ferme. L'opposant ne s'était pas présenté au procès et a été condamné par contumace. Ousmane Sonko est emprisonné depuis fin juillet sous d'autres chefs d'inculpation, dont appel à l'insurrection, et dénonce toutes ces affaires comme des complots visant à l'écarter de la présidentielle.

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