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Sénégal : les deux principaux opposants écartés de la course à la présidentielle

Khalifa Sall et Karim Wade avaient recueilli le nombre requis de parrainages, mais étaient frappés par des condamnations judiciaires.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Des partisans de Karim Wade manifestent pour un scrutin "libre et transparent", à Dakar, le 28 décembre 2018. (SEYLLOU / AFP)

Le Conseil constitutionnel sénégalais a publié, lundi 14 janvier, une liste de cinq candidats retenus pour l'élection présidentielle du 24 février, dont le chef de l'Etat sortant Macky Sall. Deux de ses principaux opposants, l'ex-maire de Dakar Khalifa Sall (socialiste dissident) et Karim Wade, ancien ministre et fils de l'ancien président Abdoulaye Wade, ont, eux, été écartés. Ils avaient pourtant recueilli le nombre requis de parrainages, mais étaient frappés par des condamnations judiciaires.

Le Conseil a validé les candidatures du député Ousmane Sonko, figure montante de l'opposition, de l'ex-Premier ministre Idrissa Seck, de Madické Niang, ancien ministre proche de l'ex-président Abdoulaye Wade (2000-2012), et du candidat du Parti de l'unité et du rassemblement (PUR), El Hadji Issa Sall. Les "sept sages" devront encore statuer le 20 janvier sur les éventuelles réclamations des candidats, avant de publier la liste définitive.

Des milliers de partisans de Karim Wade et Khalifa Sall ont manifesté ces derniers mois pour réclamer des élections "justes et transparentes", accusant de partialité le Conseil constitutionnel et le ministre de l'Intérieur, chargé d'organiser le scrutin. Investi candidat par une large coalition le 1er décembre, Macky Sall, élu en 2012 contre Abdoulaye Wade, vise une réélection dès le premier tour, selon ses proches.

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