Sierra Leone : au moins 98 morts après une explosion dans un dépôt de carburant de la capitale
Quatre-vingt-douze autres personnes ont été blessées, a annoncé samedi soir l'Agence nationale de gestion des catastrophes (NDMA).
Au moins 98 personnes ont été tuées dans l'explosion d'un dépôt de carburant, vendredi 5 novembre, dans la zone industrielle de Freetown, la capitale de la Sierra Leone. "Les données fournies jusqu'à présent indiquent qu'au total 98 décès ont été enregistrés et 92 survivants sont actuellement admis dans divers hôpitaux de Freetown", a déclaré l'Agence nationale de gestion des catastrophes (NDMA) dans un communiqué. Un précédent bilan, annoncé par le vice-président de ce pays d'Afrique de l'Ouest, Mohamed Juldeh Jalloh, faisait état de 92 morts et de "88 personnes gravement brûlées" admises en soins intensifs.
Selon des témoins, le drame aurait été provoqué par un camion-citerne qui a explosé dans une station-service après un accident. Le feu s'est ensuite propagé dans le quartier. La majorité des victimes sont des vendeurs ambulants et des motocyclistes qui ont été piégés par les flammes en tentant de récupérer le carburant s'échappant du camion-citerne, a raconté à l'AFP un témoin et secouriste volontaire, Jusu Jacka Yorma. Plusieurs corps calcinés ont été découverts dans des carcasses de voitures encore fumantes au milieu des cendres, ainsi que dans les rues adjacentes.
Soutien aux "familles touchées"
Dans un message posté samedi sur Twitter, le président, Julius Maada Bio, s'est dit "profondément bouleversé par l'incendie tragique et les horribles pertes en vies humaines". "Je tiens à exprimer ma profonde sympathie aux familles qui ont perdu des êtres chers et à ceux qui ont été mutilés", a-t-il ajouté, assurant que son gouvernement "fera[it] tout pour soutenir les familles touchées".
Deeply disturbed by the tragic fires and the horrendous loss of life around the Wellington PMB area. My profound sympathies with families who have lost loved ones and those who have been maimed as a result. My Government will do everything to support affected families. pic.twitter.com/xJRA1UtCJJ
— President Julius Maada Bio (@PresidentBio) November 6, 2021
De son côté, la maire de Freetown, Yvonne Aki-Sawyerr, s'est dite, dans un communiqué publié sur Facebook, "profondément attristée". "Les vidéos et photos qui circulent sur les réseaux sociaux sont déchirantes", a-t-elle déclaré. Elle a regretté de ne pouvoir se rendre sur place car elle était en déplacement à l'étranger.
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