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EgyptAir s'excuse après l’étrange (et fausse ?) interview de Drew Barrymore

L'éditeur du magazine de la compagnie aérienne EgyptAir, qui a publié une fausse interview de l'actrice américaine Drew Barrymore, selon les représentants de cette dernière, a présenté ses excuses tout en assurant l'authenticité de l'entretien.
Article rédigé par Mohamed Berkani
France Télévisions - Rédaction Culture
Publié
Temps de lecture : 2min
Les représentants de Drew Barrymore ont assuré que l'actrice n'avait «pas participé» à l'interview. (CHRISTOPHER POLK / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / AFP)

«Nous présentons nos excuses pour tout malentendu qui pourrait être interprété comme une offense à la grande artiste», a déclaré la société éditrice du magazine, Ahram Advertising Agency. L'interview publiée dans la revue Horus de la compagnie aérienne égyptienne avait suscité début octobre une réaction virale sur les réseaux sociaux, en raison de propos jugés étranges.

 
Dès l'introduction de l'article en anglais, son auteur commente la vie sentimentale de l'actrice américaine de 43 ans, en expliquant qu'elle a eu «presque 17 relations, fiançailles et mariages». «Les psychologues pensent que son comportement est naturel car elle n'a pas eu de modèle masculin dans sa vie», poursuit-il en évoquant le divorce des parents de l’actrice américaine. L'auteur attribue ensuite cette réponse à l'actrice au sujet de son surpoids dû à la grossesse: «Je suis bouleversée lorsque quelqu'un me dit que (...) j'ai réussi à perdre mon surpoids.»


Tout a commencé le 9 octobre par un tweet d'Adam Baron, un spécialiste du Yémen, qui avait pris des photos de l'article de la revue à bord d'un vol d'EgyptAir: «Cette interview de Drew Barrymore dans le magazine d'Egyptair est, euh, surréelle», avait-il écrit.
 
Interrogés par des médias américains, les représentants de Drew Barrymore avaient assuré que l'actrice n'avait «pas participé» à l'interview, pourtant présentée comme authentique par EgyptAir.

Dans un communiqué, Ahram Advertising Agency précise que l'interview, envoyée en anglais par leur correspondante à Hollywood, Aida Takla, ancienne présidente de la Hollywood Foreign Press Association, a ensuite été traduite en arabe avant d'être de nouveau traduite en anglais. L’agence de communication a indiqué que le début de l'entretien, particulièrement raillé, n'avait pas été écrit par sa correspondante mais par un des éditeurs du magazine. Des «investigations» sont en cours, a-t-elle assuré. L’actrice américaine n’a pas réagi officiellement à cette polémique.

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