Cet article date de plus de trois ans.

Famine : des ONG demandent 5,5 milliards de dollars aux pays donateurs pour sauver 34 millions de personnes

Selon les ONG, il suffirait de consacrer l'équivalent de 26 heures de dépenses militaires mondiales pour arriver à lever cette somme.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Des villageois récupèrent des aides alimentaires du Programme alimentaire mondial, le 6 février 2020, dans le village d'Ayod (Soudan du Sud). (TONY KARUMBA / AFP)

Des ONG se mobilisent contre la famine dans le monde. Dans une lettre ouverte publiée mardi 20 avril, 260 organisations non gouvernementales nationales et internationales ont demandé aux pays donateurs qu'ils versent les 5,5 milliards de dollars réclamés par des agences de l'Organisation des Nations Unies (ONU) pour sauver 34 millions de personnes de la famine. Ces dizaines de millions de personnes qui "ne sont pas affamées, mais qu'on affame", expliquent les signataires, des ONG.

Cette mobilisation vient en soutien à l'appel lancé par le Programme alimentaire mondial et l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture qui ont demandé ces fonds supplémentaires pour l'année 2021. Les ONG expliquent qu'il suffirait de consacrer l'équivalent de 26 heures de dépenses militaires mondiales pour arriver à lever cette somme. Elles soulignent que pour l'heure seulement 5% des 7,8 milliards de dollars demandés au total pour l'année 2021 par l'ONU afin d'assurer la sûreté alimentaire ont été promis.

270 millions de personnes souffrent de la faim

Fin 2020, l'ONU estimait que 270 millions de personnes dans le monde souffraient de la faim ou étaient en passe de ne plus avoir assez à manger. Au total, 174 millions de personnes dans 58 pays courent le risque de mourir de malnutrition ou de manque de nourriture. "Ce nombre ne fera que croître dans les mois à venir si rien n'est fait", dénoncent ces ONG.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.