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LA PHOTO. Au Kenya: la vie continue malgré la crise liée à la présidentielle...

Uhuru Kenyatta a remporté la présidentielle au Kenya avec 98,2% des voix, a-t-on appris le 30 octobre 2017. Pour la Commission électorale, le processus électoral a été «transparent», «sauf pour les endroits où le vote n’a pas eu lieu». En l'occurrence dans les 4 comtés de l’Ouest (sur les 47 du pays), en raison des troubles sécuritaires dans la région, fief du chef de l’opposition, Raila Odinga.
Article rédigé par Laurent Ribadeau Dumas
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Un berger conduit son troupeau de chèvres à travers le bidonville de Mathare dans la capitale kényane. La crise politique qui sévit au Kenya est la pire depuis dix ans dans cet Etat d'Afrique de l'Est. Elle a déjà durement affecté l'économie la plus dynamique de la région et épuisé les Kényans qui, pour beaucoup d'entre eux, entendent reprendre une vie normale. Le pays a connu ces derniers jours des violences meurtrières: au moins 9 personnes ont été tuées par balle, depuis le 26 octobre, dans les places fortes de l'opposition (outre l'ouest, les bidonvilles de la capitale Nairobi). Au moins 49 sont mortes (et des dizaines d'autres blessées) depuis le scrutin présidentiel du 8 août, pour la plupart dans la répression brutale des manifestations par la police (recours aux tirs à balles réelles, gaz lacrymogènes, canons à eau).  (Georgina Goodwin / AFP)

Nairobi, le 28 octobre 2017. Un berger conduit son troupeau de chèvres à travers le bidonville de Mathare dans la capitale kényane. La crise politique qui sévit au Kenya est la pire depuis dix ans dans cet Etat d'Afrique de l'Est. Elle a déjà durement affecté l'économie la plus dynamique de la région et épuisé les Kényans qui, pour beaucoup d'entre eux, entendent reprendre une vie normale. Le pays a connu ces derniers jours des violences meurtrières: au moins 9 personnes ont été tuées par balle, depuis le 26 octobre, dans les places fortes de l'opposition (outre l'ouest, les bidonvilles de la capitale Nairobi). Au moins 49 sont mortes (et des dizaines d'autres blessées) depuis le scrutin présidentiel du 8 août, pour la plupart dans la répression brutale des manifestations par la police (recours aux tirs à balles réelles, gaz lacrymogènes, canons à eau). 

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