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LA PHOTO. Le premier quotidien ivoirien licencie la moitié de ses effectifs

Le quotidien d'Etat «Fraternité Matin», premier journal de Côte d'Ivoire, va licencier près de la moitié de ses effectifs pour redresser ses comptes. Les ventes du journal atteignent moins de 5.000 exemplaires par jour.
Article rédigé par Mohamed Berkani
France Télévisions - Rédaction Culture
Publié
Temps de lecture : 1min
La Société nouvelle de presse et d'édition de Côte d'Ivoire (SNPECI), propriété de l'Etat ivoirien et éditrice du journal, va licencier 123 employés, qui s'ajoutent à 32 départs volontaires, selon une note datée du 16 novembre 2018 transmise aux représentants du personnel, soit 155 départs sur un effectif total de 339 personnes. Onze journalistes figurent parmi les licenciés, soit un quart de la rédaction. Pour justifier ce plan social massif, qui doit prendre effet le 18 décembre, la SNPECI invoque sa situation financière très dégradée. Les ventes de «Fraternité Matin» atteignent moins de 5.000 exemplaires par jour, selon les chiffres publiés par le Conseil national de la presse ivoirien sur son site internet. (SIA KAMBOU / AFP)

«Fraternité Matin» en grand danger La Société nouvelle de presse et d'édition de Côte d'Ivoire (SNPECI), propriété de l'Etat ivoirien et éditrice du journal, va licencier 123 employés, qui s'ajoutent à 32 départs volontaires, selon une note datée du 16 novembre 2018 transmise aux représentants du personnel, soit 155 départs sur un effectif total de 339 personnes. Onze journalistes figurent parmi les licenciés, soit un quart de la rédaction. Pour justifier ce plan social massif, qui doit prendre effet le 18 décembre, la SNPECI invoque sa situation financière très dégradée. Les ventes de «Fraternité Matin» atteignent moins de 5.000 exemplaires par jour, selon les chiffres publiés par le Conseil national de la presse ivoirien sur son site internet.

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