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LA PHOTO. Maroc: la reconversion de son port redessine «Tanger la blanche»

Le méga-programme «Tanger-Métropole», lancé par le roi Mohammed VI en 2013 pour 7,6 milliards de dirhams d'investissements (environ 693 millions d'euros) – dont près du quart alloué aux aménagements maritimes –, a bouleversé la cité du Détroit, longtemps délaissée dans un Maroc en développement. Les grands chantiers de reconversion de la zone portuaire ont redessiné la ville blanche.
Article rédigé par Mohamed Berkani
France Télévisions - Rédaction Culture
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Le vieux port historique a été entièrement déblayé et réaménagé depuis l'ouverture en 2010 du nouveau pôle maritime de Tanger-Med, à une cinquantaine de kilomètres, où transitent désormais trois millions de conteneurs par an et presque autant de passagers. Les poids lourds ont disparu du centre-ville, les artères ont été retracées, les fortifications militaires héritées de la colonisation portugaise rénovées, la forteresse nettoyée. Désormais, le nombre de touristes ne cesse d'augmenter – même s'il reste bien moindre qu'à Marrakech ou Agadir – et les hôtels se multiplient. Vigilantes face à la convoitise des promoteurs, les associations de protection du patrimoine ont convaincu les autorités de préserver des monuments emblématiques comme le palais hispano-mauresque de l'écrivain espion britannique Walter Burton Harris, en cours de rénovation, ou les vieilles arènes, en attente d'un projet de réhabilitation. (FADEL SENNA / AFP)

Tanger se transforme. Le vieux port historique a été entièrement déblayé et réaménagé depuis l'ouverture en 2010 du nouveau pôle maritime de Tanger-Med, à une cinquantaine de kilomètres, où transitent désormais trois millions de conteneurs par an et presque autant de passagers. Les poids lourds ont disparu du centre-ville, les artères ont été retracées, les fortifications militaires héritées de la colonisation portugaise rénovées, la forteresse nettoyée. Désormais, le nombre de touristes ne cesse d'augmenter – même s'il reste bien moindre qu'à Marrakech ou Agadir – et les hôtels se multiplient. Vigilantes face à la convoitise des promoteurs, les associations de protection du patrimoine ont convaincu les autorités de préserver des monuments emblématiques comme le palais hispano-mauresque de l'écrivain espion britannique Walter Burton Harris, en cours de rénovation, ou les vieilles arènes, en attente d'un projet de réhabilitation.

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