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LA PHOTO. RDC: haut risque de propagation d'Ebola hors du territoire congolais

La région de Mbandaka et Bikoro (nord-ouest) est l'épicentre de l'épidémie d'Ebola qui frappe le nord-ouest de la RDC. Le pays est confronté à sa neuvième épidémie d'Ebola depuis 1976, dont le tout dernier épisode s'est déclaré le 8 mai 2018 à Bikoro, à 600 km au nord de Kinshasa, à la frontière avec le Congo-Brazzaville. Il vient de s'étendre à Mbandaka, ville de 1,2 millions d'habitants.
Article rédigé par Dominique Cettour-Rose
France Télévisions
Publié
Temps de lecture : 1min
Malgré le périmètre de sécurité autour de ce bâtiment réservé au traitement des cas d'Ebola et la mobilisation rapide de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) dès leur apparition, début mai, sur le territoire congolais, un «haut risque de propagation au niveau national et international» est redouté par l'ONG humanitaire International Rescue Committee (IRC) qui demande des fonds supplémentaires. L'inquiétude s'est exprimée aussi du côté de l'Eglise congolaise. Laquelle a annoncé qu'elle «suspend jusqu'à nouvel ordre l'administration des sacrements qui impliquent un contact physique avec les fidèles: le baptême, la confirmation, l'onction des malades» ainsi que «les ordinations prévues pour le dimanche 3 juin 2018». Son inquiétude porte sur les «25 décès, 54 cas enregistrés, dont 35 positifs, et ce chiffre vertigineux de 1.139 personnes ayant été en contact avec un malade ou un cadavre». (JUNIOR KANNAH / AFP)

L'entrée de l'hôpital général de Wangata à Mbandaka, le 20 mai 2018. Malgré le périmètre de sécurité autour de ce bâtiment réservé au traitement des cas d'Ebola et la mobilisation rapide de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) dès leur apparition, début mai, sur le territoire congolais, un «haut risque de propagation au niveau national et international» est redouté par l'ONG humanitaire International Rescue Committee (IRC) qui demande des fonds supplémentaires. L'inquiétude s'est exprimée aussi du côté de l'Eglise congolaise. Laquelle a annoncé qu'elle «suspend jusqu'à nouvel ordre l'administration des sacrements qui impliquent un contact physique avec les fidèles: le baptême, la confirmation, l'onction des malades» ainsi que «les ordinations prévues pour le dimanche 3 juin 2018». Son inquiétude porte sur les «25 décès, 54 cas enregistrés, dont 35 positifs, et ce chiffre vertigineux de 1.139 personnes ayant été en contact avec un malade ou un cadavre».

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