Cet article date de plus de cinq ans.
Recevez l'essentiel de l'actualité et restez à jour avec nos newsletters
découvrir nos newsletters (Nouvelle fenêtre)Après avoir lancé un ultimatum de trois semaines au gouvernement, sans résultat, les médecins hospitaliers sierra-léonais poursuivent leur mouvement. Les malades sont pris en charge par le personnel infirmier ou par le secteur privé.
Parent pauvre de la médecine en Afrique - un médecin pour 100 000 habitants, selon les syndicats - la Sierra Leone voit aussi ses praticiens quitter le territoire vers des conditions de travail plus favorables. Les établissements manquent de machines de dialyse, de cylindres à oxygène et de chambres. "Dans certains hôpitaux de Freetown, deux à trois personnes s'entassent dans un seul lit", dénonce Mamadou Balde, secrétaire général de la Junior Doctors Association of Sierra-Leone (Judasil).
Le pays, gangrené par la corruption, est confronté au "taux de mortalité maternelle et infantile le plus élevé du monde", ont récemment reconnu les services du ministère de la Santé. L'économie de cette ancienne colonie britannique d'Afrique de l'Ouest, dévastée par une guerre civile (1991-2002) qui a fait quelque 120 000 morts, reste fragile après le choc de l'épidémie d'Ebola (2014-2016) et la chute des cours mondiaux des matières premières (diamant, or, fer, pétrole, gaz).
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