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Malawi: retour au pays pour les réfugiés du Mozambique

Article rédigé par Jacques Deveaux
France Télévisions
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La paix est revenue au Mozambique. Et avec elle, les espoirs de développement économique. Alors, les habitants qui s’étaient réfugiés au Malawi voisin cherchent à revenir au pays. Dans le camp de Luwani, on prépare leur retour. Mais les négociations entre les deux pays, sous l’égide du Haut-commissariat aux réfugiés (HCR), traînent en longueur. Et les réfugiés s’impatientent.

Le départ pour le Mozambique Tous voudraient rentrer au pays au plus vite, avant la saison des pluies. Après il sera trop tard et il faudra attendre un an de plus. Il s’agit de retrouver un lopin de terre et surtout de reconstruire une maison, souvent in

Ils ont été jusqu’à 12.000 Mozambicains installés au Malawi, entre 2015 et 2016. Ils seraient encore plus de 3000 aujourd’hui. Le camp de Luwani et ses 160 hectares, ses maisonnettes d’une pièce en briques rouges, est un lieu de vie plus agréable que les campements sauvages dans la périphérie de la capitale, Lilongwe. (Amos Gumulira/AFP)
La guerre civile au Mozambique, entre Frelimo et Renamo, a conduit certains ici par deux fois. D’abord dans les années 1980. Le camp a été ouvert en 1977 et fermé en 2007. Les belligérants avaient déposé les armes. Mais la guerre a repris en 2016, et l'ONU a rouvert le camp. (Amos Gumulira/AFP)
Au plus fort de l'exode, le camp de Luwani a accueilli 10.000 réfugiés. Avec le retour de la paix, tout le monde souhaite rentrer au pays. Mais entre le Malawi et le Mozambique, les négociations traînent en longueur. Le Malawi voudrait libérer de la place pour accueillir de nouveaux réfugiés qui, cette fois, arrivent de la République démocratique du Congo. (Amos Gumulira/AFP)
Le HCR offre une enveloppe financière aux candidats au retour, à eux de s’en débrouiller et de gérer leur voyage et leur réinstallation. Des centaines d'entre eux se sont déjà inscrits pour retourner dans leur village dans la région de Tete, au bord du fleuve Zambèze. (Amos Gumulira/AFP)
Tous voudraient rentrer au pays au plus vite, avant la saison des pluies. Après il sera trop tard et il faudra attendre un an de plus. Il s’agit de retrouver un lopin de terre et surtout de reconstruire une maison, souvent incendiée durant la guerre civile. Selon le dernier recensement ils seraient 500 candidats au retour.
 (Amos Gumulira/AFP)

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