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LA PHOTO. Soudan du Sud: violences ethniques dans le camp de l'ONU à Malakal

Dans un pays déchiré depuis deux ans par la guerre civile, des réfugiés de la base de l'ONU de Malakal, située dans l'Etat pétrolier du Haut-Nil (nord-est), ont été attaqués le 17 février 2016 par des hommes armés. Le camp est devenu le champ de bataille de jeunes d'ethnies rivales. Cette zone, à la lisière des territoires tenus par la rébellion, est contrôlée par le gouvernement de Juba.
Article rédigé par Catherine Le Brech
France Télévisions
Publié
Temps de lecture : 1min
Des tirs entre jeunes des communautés dinka et shilluk ont éclaté dans le camp, laissant s'échapper de grands panaches de fumée qui montent des tentes en feu. Au moins 18 personnes sont mortes et plus de 40 ont été blessées, selon le bilan de Médecins sans Frontières. Plus de 47.500 personnes déplacées vivent dans ce camp, soit un quart des 200.000 civils réfugiés dans les six bases onusiennes du pays, où aucune arme n'est autorisée. «Toute attaque visant des civils, les locaux de l'ONU et les Casques bleus peut constituer un crime de guerre», a lancé le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon. La rébellion sud-soudanaise, qui lutte contre les forces gouvernementales depuis décembre 2013, a confirmé l'attaque, sans qu’il soit possible de vérifier cette information dans l’immédiat. (Justin LYNCH / AFP)

Des civils sud-soudanais fuient les combats le 18 février au nord de Malakal. Des tirs entre jeunes des communautés dinka et shilluk ont éclaté dans le camp, laissant s'échapper de grands panaches de fumée qui montent des tentes en feu. Au moins 18 personnes sont mortes et plus de 40 ont été blessées, selon le bilan de Médecins sans Frontières. Plus de 47.500 personnes déplacées vivent dans ce camp, soit un quart des 200.000 civils réfugiés dans les six bases onusiennes du pays, où aucune arme n'est autorisée. «Toute attaque visant des civils, les locaux de l'ONU et les Casques bleus peut constituer un crime de guerre», a lancé le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon. La rébellion sud-soudanaise, qui lutte contre les forces gouvernementales depuis décembre 2013, a confirmé l'attaque, sans qu’il soit possible de vérifier cette information dans l’immédiat.

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