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découvrir nos newsletters (Nouvelle fenêtre)A 65 km à l'est de la capitale Lomé, Togoville, 10 000 habitants, accueille l'un des derniers marchés de troc d'Afrique de l'Ouest. Toute transaction financière est interdite dans ce haut lieu de la religion vaudoue.
"Pour ne pas perdre les traces de nos grands-parents, nous avons jugé bon de préserver cette pratique (du troc, NDLR). Il faut montrer aux enfants la manière dont nos parents ont vécu", raconte Simon Tovor, chef de canton. Mais, à Togoville, le troc n'est pas qu'une affaire de respect des traditions: il perdure aussi par nécessité.
Près de la moitié des 8 millions de Togolais vivent sous le seuil de pauvreté et souffrent de l'inflation qui renchérit le coût de l'alimentation. Dans les villages reculés, tout le monde n'a pas assez d'argent pour acheter des produits de base.
Sur le marché de Togoville, la plupart des affaires se concluent en plein air, sur le sol poussiéreux et sous une chaleur écrasante. L'organisation est bien rodée. Tous les samedis, l'émissaire Alohou Papa souffle de toutes ses forces dans un sifflet : "Il est 9h. Le chef du village m'envoie vous annoncer que les échanges peuvent maintenant démarrer. Pas de disputes et pas de provocation !"
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