Cet article date de plus de treize ans.

Tunisie : le retour des touristes français prendra plusieurs jours

Quelque 8.000 Français séjournent actuellement en Tunisie. Ils commencent à être rapatriés vers la France mais leur retour prendra plusieurs jours en raison du manque d’avions et du couvre-feu imposé en Tunisie, explique le Ceto, l’organisme qui regroupe les tour-opérateurs français.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (Radio France © France Info)

Depuis vendredi soir, le Quai d’Orsay déconseille "vivement" les voyages en Tunisie, en attendant la stabilisation politique du pays. Mais quelque 8.000 Français, qui avaient entamé leurs vacances en Tunisie après le début des troubles, sont toujours sur place, qu’ils aient acheté des séjours "tout compris" ou des vols secs.
_ "Il n’y a pas de mouvement de panique dans les hôtels", assure le porte-parole du Syndicat national des agences de voyage, où une cellule de crise a été activée.

Les voyagistes procèdent dès ce week-end aux premiers retours anticipés. L’espace aérien tunisien, fermé hier après-midi, a été rouvert ce matin et les avions peuvent donc de nouveau effectuer leurs rotations. Tous les vols programmés ce week-end sur Monastir et Djerba sont maintenus, mais la situation semble plus compliquée à Tunis.

Trouver des avions et des équipages

Les voyagistes ont mis en place des cellules de crise, qui s’emploient à assurer une sécurité renforcée autour des hôtels d’occidentaux, et à assurer le retour des clients. La difficulté réside à trouver des avions et des équipages, et à mettre sur pied des plans de vol supplémentaires. Difficulté accentuée par le couvre-feu qui s’applique toujours de 18h à 6h du matin sur l’ensemble de la Tunisie.

Le retour des 8.000 vacanciers français devrait prendre plusieurs jours. L’ensemble des départs prévus en direction de la Tunisie a bien évidemment été annulé par les tour-opérateurs français.
_ Berlin a procédé dès aujourd’hui au rapatriement de quelque 5.000 touristes allemands.

Gilles Halais, avec agences

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.