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LA PHOTO. La Tunisie accepte d'accueillir 40 migrants à bord du «Sarost 5»

Les autorités tunisiennes ont accepté que le «Sarost 5» accoste à Zarzis, le 1er août 2018, avec 40 migrants à bord, invoquant des «raisons humanitaires». L'Italie, Malte et la France, sont accusés par les ONG tunisiennes d'avoir refusé d'accueillir ces rescapés originaires d'Afrique subsaharienne, du Bangladesh et d'Egypte, parmi lesquels deux femmes enceintes. Leur attente a duré deux semaines.
Article rédigé par Dominique Cettour-Rose
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Ces migrants étaient partis de Libye puis avaient été repérés sur leur embarcation pneumatique après cinq jours de perdition en mer. Secourus par le Caroline III, navire envoyé par un centre de secours maltais, les gardes-côtes italiens, français et maltais ont alors «refusé de les accueillir, prétextant que les ports les plus proches étaient situés en Tunisie», selon un communiqué d'ONG tunisiennes, cité par l'AFP. A la suite d'une décision des 28 membres de l'UE lors d'un Conseil européen à Bruxelles, des «plateformes de débarquement (des migrants secourus en mer) hors de l'Europe», pourraient voir le jour. La Tunisie fait partie des pays évoqués.   (FATHI NASRI / AFP)

Le 1er août, dans le port de Zarzis. Ces migrants étaient partis de Libye puis avaient été repérés sur leur embarcation pneumatique après cinq jours de perdition en mer. Secourus par le Caroline III, navire envoyé par un centre de secours maltais, les gardes-côtes italiens, français et maltais ont alors «refusé de les accueillir, prétextant que les ports les plus proches étaient situés en Tunisie», selon un communiqué d'ONG tunisiennes, cité par l'AFP. A la suite d'une décision des 28 membres de l'UE lors d'un Conseil européen à Bruxelles, des «plateformes de débarquement (des migrants secourus en mer) hors de l'Europe», pourraient voir le jour. La Tunisie fait partie des pays évoqués.  

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