AirAsia : le mauvais temps gêne toujours les secours
Des avancées importantes sont attendues ce vendredi - les équipes indonésiennes veulent y croire en tout cas. Car c'est aujourd'hui, notamment, que les experts français du BEA doivent arriver sur zone, en bateau ; ils sont équipés d'hydrophones, censés détecter sous l'eau les signaux émis par les boîtes noires.
Une aide précieuse donc, d'autant que les conditions météo sont toujours aussi exécrables, et n'ont toujours pas permis de plonger, pour tenter de retrouver la carcasse de l'Airbus d'AirAsia qui s'est abîmé dimanche dernier. Le mauvais temps - on parle de creux de cinq mètres - ne permet pas non plus aux secours de récupérer les corps et les débris en mer. 29 bateaux et 17 avions participent aux recherches.
Une avarie grave en phase d'ascencion ?
"Nous attendons des éclaircies pour pouvoir nous approcher de la zone. Hier, nous n'avons pas réussi à récupérer un corps, à cause des vagues. A certains moments nous pouvions l'apercevoir, à d'autres non" , explique un pilote d'hélicoptère. A ce jour, 30 corps, au total, ont été repêchés. Deux corps étaient encore attachés par leur ceinture de sécurité à leur siège. "On a des creux de trois à quatre mètres, ce qui complique la remontée des corps sur les bateaux", a expliqué Fransiskus Bambang Soelistyo, qui dirige l'agence de recherches et de secours indonésienne.
Pour l'heure, la théorie sur laquelle travaillent les enquêteurs est que l'appareil a pu connaître une avarie grave alors qu'il était en phase d'ascension rapide pour éviter un gros orage, 40 minutes environ après son décollage. Selon une source proche de l'enquête, des données radar suggèrent que l'avion aurait suivi une trajectoire beaucoup trop pentue, peut-être au-delà de ses limites.
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