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Attentat Kirchner : l'assaillant et sa compagne formellement inculpés comme "co-auteurs"

L'homme avait braqué un pistolet sur le visage de la vice-présidente argentine, sans parvenir à faire feu.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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La tentative d'assassinat de Cristina Kirchner, le 1er septembre 2022 à Buenos Aires (Argentine), a été filmée. (LUIS ROBAYO / AFP)

L'assaillant au pistolet de la vice-présidente argentine Cristina Kirchner il y a deux semaines, et sa jeune compagne, ont été tous deux formellement inculpés, jeudi 15 septembre, de tentative d'"homicide aggravé" avec préméditation, et placés en détention provisoire.

Le 1er septembre, Fernando Sabag Montiel, 35 ans, avait été maîtrisé et arrêté sur place, alors que le coup de feu n'était pas parti, et son amie Brenda Uliarte, 23 ans, arrêtée trois jours plus tard. Sa présence sur les lieux de l'attentat le soir-même avait été avérée par des images de vidéo-surveillance, alors qu'elle avait assuré n'avoir pas revu son ami depuis deux jours.

Deux connaissances arrêtées

Dans sa résolution, consultée par l'AFP, la juge Maria Capuchetti considère les deux inculpés "co-auteurs". Elle devra statuer ultérieurement sur le sort de deux connaissances du couple arrêtées cette semaine: Agustina Diaz, 21 ans, d'un degré de complicité avéré selon la juge, et Nicolas Gabriel Carrizo, 27 ans, qui sont toujours en détention provisoire.

Kirchner, ex-cheffe de l'Etat (2007-2015) et figure de proue de la gauche péroniste, à la fois influente et clivante dans la politique argentine, a été victime d'une tentative d'attentat le 1er septembre, alors qu'elle se mêlait à des sympathisants qui chaque soir venaient par centaines devant son domicile lui exprimer leur soutien alors qu'elle est en procès pour corruption - qu'elle nie.

Fernando Sabag Montiel, dans la foule, avait pointé un pistolet à un mètre environ de la tête de Mme Kirchner, mais pour une raison non certifiée, le coup n'est pas parti. L'arme – un pistolet semi-automatique Bersa calibre 7.65 – était pourtant chargée de cinq balles et en état de marche, mais sans balle engagée dans la chambre, selon des sources judiciaires. La juge note que Fernando Sabag Montiel "a appuyé au moins une fois" sur la gâchette.

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