Cet article date de plus de neuf ans.

Avec l'application Peeple, vous pourrez bientôt noter vos proches

Deux Américaines sont à l'origine de cette idée, qui soulève quelques inquiétudes.

Article rédigé par Julie Rasplus
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Une femme prend une photo avec un iPhone 6, le 19 septembre 2014, à Sydney (Australie).  (DAVID GRAY / REUTERS)

Et si vous notiez vos amis, vos ex, vos collègues ? A l'aide d'une à cinq étoiles, comme pour les restaurants ? C'est l'idée proposée par l'application Peeple, "une sorte de Yelp des humains", qui fait l'objet d'un article sur le site du Washington Post (en anglais), mercredi 30 septembre.  

Prévue pour être lancée courant novembre, cette appli permettra de donner son avis sur "toutes les personnes que vous connaissez". Pour cela, il faudra être âgé(e) d'au moins 21 ans, s'inscrire via Facebook sous son vrai nom et "prouver" que l'on connaît la personne que l'on va noter, si elle ne fait pas déjà pas partie de la base de données, en inscrivant son numéro de portable.

Impossible de supprimer les commentaires négatifs

A partir de là, il sera possible de mentionner n'importe qui sur Peeple, sans lui demander son avis et sans possibilité d'effacer le profil. "Dès que quelqu'un mentionne votre nom dans le système de Peeple, il est là, sauf si cela viole la charte des conditions d'utilisation. Et vous ne pouvez pas supprimer les avis négatifs ou tendancieux", souligne le quotidien américain. 

Les deux créatrices ne voient aucune raison de s'inquiéter et semblent convaincues que les commentaires seront bienveillants. "Les gens font bien des recherches lorsqu'ils achètent une voiture ou prennent certaines décisions. Pourquoi ne pas étendre ce genre de recherches à d'autres aspects de notre vie ?", explique naïvement une des cofondatrices, Julia Cordray, qui souhaite "répandre l'amour". Certaines pratiques et attitudes seront toutefois bannies comme les insultes, les réflexions sexistes et la mention de problèmes de santé.  

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.