Cet article date de plus d'onze ans.

Barack Obama salue les "mots éternels" de Martin Luther King

Le président américain a rendu hommage au pasteur d'Atlanta, cinquante ans après son discours historique "I Have a Dream".

Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Le président américain Barack Obama, lors de son hommage à Martin Luther King, cinquante ans après son discours historique "I Have a Dream", à Washington (Etats-unis), le 28 août 2013. (SAUL LOEB / AFP)

"Ses mots sont éternels, possèdent un pouvoir et un caractère prophétique sans équivalent à notre époque." Le président des Etats-Unis, Barack Obama, a salué, mercredi 28 août, l'héritage de Martin Luther King, cinquante ans après son discours historique "I Have a Dream". Prononçant son allocution au même endroit, à Washington, le locataire de la Maison blanche a estimé que le pasteur d'Atlanta a "offert le salut aux opprimés comme aux oppresseurs".

Assurant que les "sacrifices" de Martin Luther King et de ses compagnons de la "marche sur Washington" pour l'égalité raciale en 1963 n'avaient pas été vains, le premier président noir des Etats-Unis a aussi rendu hommage aux inconnus qui ont lutté avec le militant pour les droits civiques. "L'Amérique n'a pas seulement changé pour les noirs, elle a changé pour les femmes, les hispaniques, pour vous, pour moi", a déclaré Barack Obama sur un ton très solennel.

Le président a également dressé un portrait des Etats-Unis, estimant que la bataille menée par le pasteur n'était toujours pas gagnée. "Ne nous méprenons pas, il nous reste beaucoup à faire", a-t-il lancé. "Le chômage des noirs est toujours deux fois plus élevé que celui des blancs", a-t-il notamment rappelé.

Mais Barack Obama s'est montré déterminé à continuer la lutte pour l'égalité : "Je sais que tout cela va être long, mais c'est comme ça que l'Histoire se construit." Et d'appeler à la mobilisation de la jeunesse : "Ils ont osé un rêve différent. Un nouveau rêve débute avec cette génération."

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.