Équateur : la guerre fait rage contre les cartels
Le bidonville le plus dangereux de Guayaquil, capitale d'Équateur, est appelé par les habitants "la cité de Dieu". Au petit matin, les forces de l'ordre tirent les résidents du lit, à la recherche d'armes. Ils sont soupçonnés d'aider les trafiquants. Les policiers restent sur le qui-vive, car les cartels règnent en maître dans le bidonville. "Nous avons déclaré la guerre au groupe terroriste", affirme le lieutenant-colonel Reoberto Santamaria. Désormais, les gangs sont désignés comme étant des terroristes. Même arrêtés, deux chefs présumés d'un gang défient les forces de l'ordre armées jusqu'aux dents.
Un juge tué en plein jour
L'évasion du baron de la drogue "Fito" d'une prison a mis le feu aux poudres dans le pays au début du mois de janvier. Une vague de violence sans précédent s'est abattue en Équateur. Un gang a pris en otage le personnel d'une chaîne de télévision en plein direct. Les preneurs d'otage ont été arrêtés, mais les cartels ont démontré leur puissance, montrant qu'ils sont au-dessus des lois dans le pays. Quelques jours plus tard, le juge en charge de l'enquête a été assassiné en plein jour, dans la rue. L'armée a depuis été déployée dans les rues.
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