Facebook répond aux étudiants de Princeton qui prédisaient sa fin
Le réseau social prévoit la fin de leur université en s'inspirant de leur méthode.
Dans une étude, des doctorants de Princeton prédisaient la fin imminente de Facebook. Inspirés par des "modèles épidémiologiques", estimant que "les idées, comme les maladies, se propagent de manière infectieuse entre les gens, avant de mourir", ils assuraient que d'ici 2017, le réseau serait devenu complètement ringard et aurait perdu 80% de ses utilisateurs.
Jeudi 23 janvier, un spécialiste des data de Facebook, Mike Develin, leur répond ironiquement. S'inspirant de leur méthode, il leur prédit que c'est leur université qui court à sa perte. Il commence par montrer que le nombre de pages Facebook "likées" concernant Princeton sont en chute libre, quand d'autres universités concurrentes ont la cote.
Mike Develin poursuit son raisonnement sur Google en sondant les travaux universitaires mentionnant Princeton, les articles parlant de l'université, mais aussi la corrélation entre le nombre d'étudiants et les occurrences Google de l'institution. Pour ce spécialiste des données, tout montre, en suivant cette méthode, que Princeton va mal. Il finit tout de même par conclure qu'à Facebook, "on adore Princeton", mais souligne que certaines méthodes d'analyse peuvent conduire "à des conclusions assez folles".
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