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Haïti : sept religieux catholiques, dont deux Français, kidnappés par un gang armé

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Haïti : dix personnes, dont deux religieux français, retenues en otage par un gang armé
Haïti : dix personnes, dont deux religieux français, retenues en otage par un gang armé Haïti : dix personnes, dont deux religieux français, retenues en otage par un gang armé (France 2)
Article rédigé par France 2 - V.Lerouge, C.Louet, A.Canonec, France 3 Bretagne, L.Michel, P.Le Mat
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France 2

Dix personnes, dont deux religieux français, ont été kidnappées dimanche 11 avril à Port-au-Prince (Haïti). Le gang armé à l’origine du rapt réclame une rançon importante et menace d’exécuter les otages.

Dimanche 11 avril, dans la matinée, à Port-au-Prince (Haïti), un groupe de dix personnes part à une célébration. Parmi eux, cinq prêtres, trois laïques haïtiens et deux religieux français, le père Michel Briand et la soeur Agnès Bordeau, sont kidnappés à la Croix-des-Bouquets par un gang armé. Contacté par les criminels, le père Jean-Marie Rosemond Joseph, membre de la Société des prêtres de Saint-Jacques, à laquelle appartient l'un des Français kidnappés, explique que les criminels ont réclamé une rançon d’un million de dollars à payer, sinon, "ils vont tourner ça en barbecue".

Le père Michel Briand avait déjà frôlé la mort en 2015

C’est un nouvel enlèvement à Haïti, un pays qui souffre d’une crise politique et dont la population est plongée dans une importante pauvreté. En duplex depuis Guiclan (Finistère), le journaliste de France Télévisions Pacome Le Mat a enquêté sur le profil du père Michel Briand, un homme qui a passé la moitié de sa vie à Haïti, et Agnès Bordeau, qui connaît également très bien ce pays. "Ce sont des missionnaires rompus aux actions humanitaires dans des pays où l’insécurité est partout. Ici, dans le Finistère, la Société des prêtres de Saint-Jacques, les compagnons de Michel Briand, nous parlent d’un homme solide, conscient des dangers. En 2015, il avait déjà frôlé la mort lors d’une agression à l’arme à feu en pleine rue, et pourtant, il avait décidé de revenir dans ce pays qu’il aime tant", explique-t-il. 

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