Iran, Chine : Kerry dresse les priorités de la diplomatie américaine
Le futur chef de la diplomatie américaine, John Kerry, a dévoilé pendant quatre heures jeudi les défis pour la diplomatie américaine.
Le sénateur John Kerry, nommé secrétaire d'Etat par le président Barack Obama (le Sénat doit encore entériner sa nomination), a dévoilé jeudi 24 janvier les priorités de la diplomatie américaine. Il était auditionné pendant quatre heures par la commissioçn des Affaires étrangères du Sénat. En ligne de mire : la crise nucléaire iranienne, la Chine et le changement climatique.
Sanctions et négociations avec l'Iran
Partisan de la diplomatie avec Téhéran, John Kerry a réaffirmé que Washington privilégiait, pour l'instant, une stratégie à double-voie. Elle mêle à la fois sanctions économiques et négociations diplomatiques. "Le président Obama (...) préfère une solution diplomatique et je travaillerai pour donner à la diplomatie toutes les chances de réussir", a-t-il assuré. Il a toutefois prévenu de la "détermination" américaine "à réduire la menace nucléaire", répétant que les Etats-Unis "feront tout ce qu'ils doivent faire pour empêcher l'Iran d'obtenir l'arme nucléaire".
Les grandes puissances et Israël soupçonnent l'Iran de vouloir se doter de l'arme atomique sous couvert de son programme nucléaire civil, ce que Téhéran nie. "Si leur programme est pacifique, ils peuvent le prouver et c'est ce que nous cherchons", a encore lancé Kerry.
Renforcer les liens avec Pékin
Poursuivant son tour du monde devant le Sénat, le prochain patron de la diplomatie américaine s'est engagé à "poursuivre le renforcement" des liens avec Pékin. Obama a fait du "pivot" vers l'Asie-Pacifique et la Chine la pièce-maîtresse de sa politique étrangère.
Promouvoir la démocratie
"Le monde attend des Etats-Unis, la nation indispensable, qu'ils montrent la voie", a assuré Kerry. Pour lui, la politique étrangère américaine rime aussi avec "la sécurité alimentaire et énergétique, l'aide humanitaire ou le développement". Il pense qu'"aucune autre nation ne peut faire avancer la cause de la démocratie et des droits de l'homme".
Il a aussi fait de la "question vitale du changement climatique" l'une de ses priorités, plaidant pour une nouvelle "politique énergétique".
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