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Birmanie : les manifestants anti-junte enterrent la première victime de la répression militaire

Ces funérailles se déroulent dimanche, au lendemain de la mort de deux manifestants, tués par les forces de l'ordre.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Des manifestants lors d'un rassemblement contre le coup d'Etat militaire en Birmanie, le 21 février 2021. (AP/SIPA)

La Birmanie se prépare, dimanche 21 février, aux funérailles de la première victime de la répression militaire, une épicière de 20 ans devenue une icône de la résistance anti-junte. Ces funérailles ont lieu au lendemain des violences les plus meurtrières depuis le coup d'Etat, avec deux manifestants tués par les forces de l'ordre.

>> L'article à lire pour comprendre la situation et les tensions en Birmanie

Près de trois semaines après le putsch du 1er février, la mobilisation pro-démocratie ne faiblit pas, des grandes villes aux villages reculés du pays. Plusieurs milliers de manifestants défilent dimanche près du principal campus universitaire de Rangoun, la capitale économique, et des protestataires se réunissent à Mandalay, théâtre la veille de la répression la plus sévère depuis le coup d'Etat.

Nouvelles condamnations internationales

L'escalade des tensions a provoqué de nouvelles condamnations internationales. "L'usage de la force meurtrière, de l'intimidation et du harcèlement contre des manifestants pacifiques est inacceptable", a tweeté dans la nuit de samedi à dimanche le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres.

Le chef de la diplomatie européenne, Josep Borrell, a appelé "l'armée et les forces de l'ordre à mettre immédiatement fin aux violences contre les civils", indiquant que l'Union européenne allait "prendre les décisions appropriées". Les ministres des Affaires étrangères de l'UE doivent se réunir lundi pour discuter d'éventuelles sanctions.

Mais la junte fait fi des condamnations. Les vagues d'arrestations de responsables politiques, d'activistes ou de grévistes se poursuivent. Près de 570 personnes ont été interpellées depuis le 1er février, et seules une quarantaine relâchées, d'après une ONG d'assistance aux prisonniers politiques.

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