Boeing disparu : le Premier ministre malaisien ne peut confirmer un détournement, les recherches continuent
Le Premier ministre malaisien ne confirme pas l'hypothèse d'un détournement, mais l'appareil a continué à voler pendant six heures après avoir disparu des radars.
Mais que s'est-il passé à bord du vol disparu de la Malaysian Airlines ? Lors d'une conférence de presse, samedi 15 mars, le Premier ministre malaisien s'est refusé à confirmer le détournement du Boeing 777, mais des responsables malaisiens semblent accréditer cette thèse.
La Malaisie "ne peut pas confirmer"le détournement de l'avion, a affirmé le Premier ministre Najib Razak. Toutefois, les mouvements du vol MH370, disparu il y a une semaine après avoir quitté la route qu'il aurait dû suivre, ont été provoqués par "une action délibérée", a-t-il.
Les systèmes de transmission de données du Boeing "ont été désactivés", mais des contacts satellites ont été relevés pendant quelque six heures après la disparition de l'avion des écrans radars civils. L'appareil était alors à mi-chemin entre les côtes de Malaisie et du Vietnam, une heure après son décollage de Kuala Lumpur, à destination de Pékin, avec 239 personnes à bord.
Pilote expérimenté
Dans la nuit de vendredi à samedi, un responsable du gouvernement a indiqué à la chaîne Sky News que les enquêteurs avaient conclu à un détournement du vol. Une ou plusieurs personnes avec une expérience significative de pilotage auraient coupé les appareils de communication, selon ce responsable.
"Ce serait forcément un pilote expérimenté, compétent et en activité", a par ailleurs déclaré un haut responsable militaire, qui prend part aux opérations de recherches sur une zone immense allant de la mer de Chine méridionale à l'Océan indien. Cette théorie se base sur des données relevées par un radar militaire, non publiées, a ajouté le militaire sous couvert de l'anonymat.
Le radar a continué de détecter un appareil pendant plusieurs heures, après que le vol MH370 a disparu des écrans des radars civils. L'avion s'est dirigé vers l'Océan indien, très à l'ouest de la route qu'il aurait dû suivre au sud du golfe de Thaïlande pour rejoindre, depuis Kuala Lumpur, sa destination Pékin. "Il (la personne en question) semblait très bien savoir comment éviter les radars civils. Il semble avoir appris comment les éviter", a ajouté le responsable militaire.
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